Les erreurs à éviter (partie 2)

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Création d’entreprise: les erreurs à éviter (partie 2)

Nous avions commencé à l’évoquer dans un précédent article (à revoir ici ), nombres de jeunes entreprises ferment prématurément à cause de certaines erreurs qui pourraient certainement être évitées. Quelles sont-elles ? Comment éviter ces faux pas ? 

Ne pas oser demander de l’aide

Grosse erreur que commettent nombres de jeunes entrepreneurs français, c’est de ne pas oser demander de l’aide. Les raisons ? Soit pour l’ego, soit par peur de se prendre un râteau et de se faire ridiculiser.

Passez au-dessus de cette peur, d’autant plus que nombres d’aides existent pour les entrepreneurs (nous y reviendrons dans un prochain article).

Manquer de discipline

Travailler seul chez soi implique une certaine discipline, il faut gérer votre temps et votre travail. Il est important de trouver le bon équilibre entre journées de travail interminable et journées farniente. Sinon, soit vous accumulerez une tonne de travail, soit vous serez submergé et ne penserez plus qu’a ça. Ce qui n’est franchement pas une bonne idée !

Vouloir aller trop vite

Établir une étude de marché, trouver un financement, décrocher ses financements, choisir son statut juridique … Toutes ces étapes demandent un certain temps. La grande majorité des professionnels de la création d’entreprise s’accordent à dire qu’il faut au moins un an pour créer son activité, du business plan à l’immatriculation de la société. En vous précipitant, vous risquez de bâcler une étape importante et de vous en mordre les doigts ensuite. En somme, donnez-vous le temps nécessaire pour réussir !

Recruter au mauvais moment

Cette erreur rejoint celle que nous venons d’évoquer. Recruter au mauvais moment peut complètement freiner votre développement et mettre vos finances en danger. Il est conseillé d’attendre et d’atteindre une certaine stabilité (notamment financière) avant de recruter, sauf si bien évidemment votre domaine d’activité ne le permet vraiment pas !

Ne pas tenir une bonne comptabilité

Autant être clair, avoir une bonne tenue de comptabilité est une chose fondamentale lorsque l’on est à la tête d’une entreprise. Entre pertes d’argent et perte de temps, une mauvaise comptabilité peut avoir énormément de conséquences néfastes sur votre entreprise ! Si vous n’êtes pas en mesure de mener cette mission, qui peut s’avérer être chronophage et quelque peu fastidieuse, faites-vous accompagner par des professionnels qui sauront vous aiguiller et qui vous faciliteront la tâche.

Bien évidemment, cette liste n’est pas exhaustive, d’autres erreurs existent, comme celle qui consiste à se lancer sans avoir de business plan (nous vous en parlions déjà ici).

 

Les formalités administratives

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Vous avez trouvé l’idée, élaborer un business plan et autres études marché, obtenu des financements, choisi un statut juridique adapté… en somme, vous avez fait la très grande majorité du travail, la plus fastidieuse, du moins pour la partie “création”. Reste néanmoins une étape importante avant d’inaugurer officiellement votre entreprise : les formalités administratives.

Avant même de démarrer vos démarches, sachez qu’il faudra justifier d’une adresse dite professionnelle. Pour ce faire, deux options s’offrent à vous :
– Travailler à l’extérieur, c’est-à-dire dans un local professionnel que vous avez acheté ou loué
– Travailler à domicile : dans ce cas, vous devrez au préalable vérifier que rien ne s’y oppose dans votre bail et informer votre propriétaire par lettre recommandée.

Où installer votre entreprise ? Nous y reviendrons plus en détail dans un de nos prochains articles. 

À noter : on distingue d’une part le siège social, qui est l’adresse de correspondance de l’entreprise déclarée auprès du CFE, et d’autre part, la domiciliation commerciale qui est lieu d’exercice de l’activité. Bien évidemment, les deux peuvent aussi être domiciliés à la même adresse.

Trouver une dénomination sociale et un nom commerciale

Toute société doit avoir une dénomination sociale. C’est une étape particulièrement importante puisqu’il identifiera votre activité auprès des tiers. Aussi, pensez à vérifier auprès de l’INPI (Institut national de la propriété industrielle) que le nom choisi ne soit pas déjà utilisé par une autre entreprise.

Si vous êtes en train de créer une entreprise personnelle, vous serez immatriculé sous votre propre nom, mais vous pouvez évidemment choisir un nom commercial (en plus).

Immatriculation de votre société

La création d’entreprise requiert sa déclaration et son immatriculation auprès du registre du commerce et des sociétés (RCS). Les formalités peuvent variés selon la nature de votre activité (artisanale, commerciale ou libérale).

Combien vous coûtera cette immatriculation ? 26,68 euros pour une entreprise individuelle et 41,50 euros en cas d’une création de société (SARL, SA, SAS, etc).

Une fois votre entreprise immatriculée, vous obtiendrez un numéro unique d’identification : le Siren, que vous utiliserez dans vos relations avec l’administration, et/ou plusieurs numéros Siret qu’un code d’activité APE (activité principale exercée), le tout délivré par l’INSEE.

Ces démarches ont (heureusement) été particulièrement facilités, notamment grâce à la mise en place des centres de formalités des entreprises (CFE) qui centralisent toutes les demandes. Le CFE s’occupera des autres formalités telles que l’affiliation aux organismes sociaux (caisse d’allocations familiales, de maladie, et de retraite), inscription au répertoire national des entreprises etc.

Pour les activités libérales, ces formalités se font directement auprès de l’URSSAF.

Publication d’une annonce légale

La publication doit être effectuée dans un JAL (journal d’annonce légale) habilité dans le département où est situé le siège social de l’entreprise ou e domicile du particulier, au choix des parties.

Coût ? Quelque peu particulier, le prix d’une annonce légale se calcule en multipliant le tarif à la ligne du département de publication, par le nombre de lignes de l’annonce légale. Il faut ensuite y ajouter le prix de l’envoi du justificatif de votre publication et les taxes. (Source : annocelegale.com).

Aussi, des démarches supplémentaires peuvent être à faire selon votre secteur d’activité. Enfin, n’oubliez pas de souscrire à une assurance professionnelle, ouvrir un compte bancaire et faire connaître votre entreprise auprès de votre Poste.

Quel statut juridique ?

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Comment choisir son statut juridique? 

Quel que soit votre domaine d’activité, la question du choix de votre statut juridique se posera à un moment ou un autre lors de votre processus de création. C’est un choix particulièrement important. Tellement important sur le développement de votre entreprise, sa capacité de financement, votre responsabilité, sa gestion sociale ou encore son régime fiscal. Autant vous dire que ce n’est pas un choix à prendre à la légère, c’est plutôt l’inverse!

Choix du statut juridique: pas de bons ou mauvais choix

Il faut tout d’abord comprendre qu’il n’existe pas de «mauvais» ou de «bons» choix en matière d’état. Il s’agit plutôt de trouver celui qui convient le mieux à votre entreprise, vos objectifs, besoins et priorités. Attention tout de même: certaines activités ne peuvent être exercées que sous forme juridique spécifique. On peut distinguer deux grandes formes juridiques: l’entreprise individuelle et la société .

L’entreprise individuelle (EI)

C’est sans doute le statut le moins coûteux et le plus simple. L’auto-entrepreneuriat et la micro-entreprise au statut de l’entreprise individuelle.

Ce qu’il faut retenir : consiste à mettre en place une activité professionnelle sans créer une entité juridique distincte de l’exploitant. L’entreprise est confondue avec le patrimoine personnel de l’entrepreneur. Vous êtes responsable des dettes de votre entreprise sur l’ensemble de vos biens, et vous êtes marié sous le régime légal de la communauté réduite aux acquêts. La responsabilité de l’entrepreneur individuel envers ses créateurs professionnels est donc complète, ses biens personnels sont donc saisissables en cas de problèmes financiers.

Vous serez affiliés au régime social des travailleurs non salariés. Vous êtes assujetti à l’impôt sur le revenu (bénéfices industriels et commerciaux, bénéfices non commerciaux ou bénéfices agricoles). En EIRL, vous serez en mesure de choisir l’impôt sur les sociétés, sous certaines conditions.

Le fonctionnement de l’EI est d’une grande souplesse d’action, vous avez donc une grande liberté d’action: vous seul maître à bord et n’aurez pas de comptes à rendre à personne.

La société

C’est le deuxième grand type de statut juridique. On y retrouve par exemple la SARL, la forme la plus répandue pour les sociétés. Mais aussi, l’EURL, la SA ou la SAS.

Les différentes formes juridiques propres aux sociétés sont chacune régie par des règles de constitution et de fonctionnement qui lui sont propres et offrant aux associés un régime de responsabilité en conséquence.

Ce qu’il faut retenir : votre entreprise sera une personne morale, par conséquent : celle-ci sera distincte de vous juridiquement contrairement à l’Entreprise Individuelle. Elle disposera ainsi de son propre patrimoine. Vos biens personnels ne pourront être saisis par vos créanciers. Attention toutefois ! Dans certaines formes de société (comme la SNC par exemple), les associés sont solidairement et indéfiniment responsables avec la société.

Un choix qui doit être guidé selon certains critères

Lorsque vous ferez votre choix, il est important de vous poser certaines questions et de prendre en compte certains critères déterminants.

Souhaitez-vous vous associer à quelqu’un lors de la création de votre entreprise ? Qu’en est-il de votre organisation patrimoniale ? Avez-vous un patrimoine personnel à protéger ou à transmettre ?

Quels sont vos apports financiers ? Votre projet demande-t-il un investissement de départ important ? Les réponses que vous apporterez à ces questions doivent vous aiguiller pour le choix de votre statut juridique.

Si vous n’arrivez pas à vous retrouver dans ce casse-tête juridique, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel, qui vous aidera à prendre la bonne direction.

 

N’hésitez pas à nous contacter une fois le choix de votre statut légal, nous vous accompagnons et les conseillersons sur les démarches à entreprendre.

 

Vie privée et vie professionnelle

entrepreneur

Entrepreneurs : Comment concilier vie privée
et vie professionnelle ?

 

Pour ce nouvel article, nous avons décidé de sortir du côté “technique” de la création et la gestion d’entreprise pour nous intéresser à un aspect plus intime de la vie d’entrepreneur : la limite entre vie privée et sphère professionnelle. Ça ne vous paraît peut-être pas important au premier abord. Et pourtant, mener ces deux vies de front, mais de manière séparée, est indispensable pour la réussite de votre entreprise et de votre vie de famille !
Alors, comment trouver l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle ?

Un réel problème

C’est un fait, beaucoup d’entrepreneurs et/ou freelances, ont tendances à soit, passer (beaucoup) trop de temps au bureau, ou à l’inverse accorder trop de temps à leur vie privée. Ces situations sont d’autant plus fréquentes que le freelance travaille souvent à partir de chez lui.
La solution : savoir être raisonnable et poser des limites claires ! Facile à dire n’est-ce pas ? Mais comment s’y prendre ?

Fixer des limites claires

On ne vous apprend rien, mais savoir se déconnecter est primordiale. Fixez-vous des horaires et tâchez de vous y tenir !

Pour y arriver, tenir un seul et unique agenda permet de dérouler son emploi du temps familial et professionnel et sera davantage pratique pour la prise de rendez-vous par exemple. Ainsi, lorsqu’on a ses obligations personnelles devant les yeux, il est plus simple de s’organiser pour fixer un rendez-vous professionnel que l’on n’aura pas à reporter si l’on s’en rend compte après.

Lorsque vous êtes en télétravail, marquer la frontière entre votre vie professionnelle et votre vie personnelle passe aussi par l’instauration d’un minimum de règle vis-à-vis de votre entourage. Vous devez leur faire comprendre que le fait que vous soyez présent ne signifie pas forcément que vous êtes disponible.

Gérer votre temps

Même si effectivement, l’entrepreneur doit généralement travailler plus qu’un salarié, ce n’est pas une raison pour se noyer dans le travail. Organiser votre emploi du temps pour par exemple vous octroyer des jours de repos sont des questions que vous devez vous poser. Travailler autrement ne signifie pas travailler moins ou moins bien, mais souvent mieux.

Aussi, prendre soin de soi est indispensable, y compris pendant son temps de travail. S’accorder une pause, prendre l’air, couper momentanément ses connexions sont autant de petits détails qui peuvent tout changer.

Un équilibre indispensable

Vous l’aurez compris, pour conserver votre motivation et votre efficacité, il faut avoir un équilibre. Malgré ce que l’on a tendance à penser, la performance implique l’équilibre.

Lorsque l’on est entrepreneur, on est, la plupart du temps, dépassé par les tâches à accomplir et leur urgence. Afin d’avoir une bonne visibilité de votre travail, il peut être utile d’établir quotidiennement une liste des activités et des priorités. Cette liste aide à apprécier chaque tâche à sa juste valeur et de hiérarchiser leur exécution. Cela contribuera à une meilleure organisation et gestion du temps professionnel pour qu’il ne vienne pas empiéter sur votre vie privée.

Apprenez à déléguer

Dernier conseil simple mais efficace : apprenez à déléguer et à dire non, car cela peut rapidement déborder et poser problème ! Et ne vous inquiétez pas, personne ne vous en voudra.

Vouloir tout assumer est une envie très noble, mais celle-ci conduit souvent à accentuer la pression de soi et à faire déborder ses obligations professionnelles au-delà de leur cadre. Or, être entrepreneur ne signifie pas être seul/e. S’il faut (et si votre budget le permet), n’hésitez surtout pas à externaliser certaines tâches. Vous pourrez ainsi vous consacrer pleinement à votre activité.

 

Démarrer seul ou à plusieurs

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Beaucoup d’entrepreneurs et de porteur de projet se posent cette question au moment de se lancer dans la création de leur entreprise : faut-il se lancer seul(e) ou à plusieurs ? Les deux alternatives présentent des avantages et des inconvénients qu’il est bon de connaître avant de faire son choix… Faisons le point.

 

Avoir un associé : de nombreux avantages …

30% des entrepreneurs français font le choix de s’associer. Pourquoi ? Nombres d’avantages peuvent expliquer cette envie. La création d’entreprise n’est pas un long fleuve tranquille, les coups durs ne sont pas rares et la motivation peut faillir. Avoir un associé peut particulièrement vous aider dans ces moments, au moins moralement.

Aussi, avoir un associé, démultiplie vos compétences, vos forces et vous permet d’avancer plus vite. Le développement de votre entreprise s’en retrouvera accéléré. Autre avantage de l’association, les responsabilités sont partagées, vous n’êtes pas seul(e) à devoir traiter toutes les tâches et tout gérer. Vous pourrez donc vous concentrer pleinement sur votre coeur de métier, et même vos activités personnelles. L’entreprise ne repose plus seulement sur vos épaules !

 

Mais aussi quelques inconvénients …

Vous êtes plutôt du genre à vouloir imposer votre vision sans forcément prendre en considération les avis des autres associés ? L’association risque d’être quelque peu difficile pour vous. Celle-ci demande une certaine capacité à accepter les compromis et faire des concessions si besoin.
Car si vous n’arrivez pas à vous entendre ou à trouver des terrains d’entente avec votre associé en cas de désaccord, alors votre association, et par conséquent votre création d’entreprise, est vouée à l’échec.

Mais, les avantages sont également présents pour ceux qui décident d’entreprendre en solo. Le premier d’entre eux réside dans le fait que vous êtes seul capitaine à bord. Vous pouvez ainsi développer vos idées, votre manière de voir les choses, en somme : vous gardez contrôle !
En revanche, si l’entreprise se développe de manière importante, cela devient plus délicat et il est même conseillé de prendre un associé.

 

Comment choisir le bon associé ?

Avant tout, ne vous évertuez pas à chercher un associé qui soit votre semblable sur tous les points (même aptitude, vision des choses …). Au contraire, cela risque de vous ralentir plus qu’autre chose. Vous devriez plutôt vous associer avec une personne qui a la même vision que vous certes, mais surtout des compétences complémentaires. Il vaut mieux choisir une personne qui a véritablement un “profil entrepreneur”, motivé et avec la détermination nécessaire pour réellement s’impliquer et construire un projet commun.

Enfin, avant de vous associer et de cadrer les choses juridiquement, prenez le temps de connaître votre associé, de la côtoyer pendant quelque temps. Une fois engagé, faire marche arrière sera ssez difficile, et cela vous fera perdre du temps (et de l’argent !). Faites l’expérience du travail ensemble : pourquoi ne pas vous retrouver quelques fois pour travailler sur votre projet et votre création d’entreprise.

Concernant votre recherche : n’hésitez pas à participer à différents évènements (réunions de jeunes entrepreneurs, salons d’entreprises, Networking) et à vous servir des réseaux sociaux, notamment LinkedIn et Viadeo … Cela facilitera vos recherches.

Le financement (partie 2)

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Création d’entreprise : le financement (partie 2)

Nous avons vu dans notre précédent article que la recherche de fiancement était au centre de la création d’entreprise, c’est même un des facteurs déterminants de la pérennité de votre projet. Suite et fin de notre tour d’horizon des solutions existantes.

 

4- Le prêt d’honneur

Le prêt d’honneur est attribué au créateur de l’entreprise et non pas l’entreprise. Il est remboursable sur une période de 2 à 5 ans.
Toute personne ayant un projet de création ou de reprise d’entreprise, mais aussi les dirigeants d’entreprise (de moins de 3 ans) peuvent bénéficier de ce moyen de financement.

Les critères de recevabilité concernant le porteur de projet varient toutefois d’un organisme à l’autre.

 

5- Les business angels

On entend souvent parler d’eux, mais qui sont-ils vraiment ? Devenu des acteurs incontournables du financement d’entreprise, les business angels sont tout simplement des anciens chefs d’entreprise, entrepreneurs ou tout simplement des personnes qui décident d’investir dans des projets auxquels ils croient.

Avantage non-considérable : le business angel est généralement une personnes qui a une grande connaissance du monde de l’entreprise. Et dont les conseils et compétences s’avèrent être très utiles.

L’argent est investi dans des projets innovants ‘il ne s’agit pas uniquement d’innovation technologique) et à fort potentiel de croissance. Si votre entreprise est encore au satde d’idée, ce moyen de financement n’est donc pas le plus approprié.

 

6- Les aides spécifiques

Il s’agit ici de certaines aides publiques octroyées aux entreprises. Il en existe actuellement plus de 6 000 en France. On peut par exemple citer les aides du Pôle emploi, de la coface, Bpi France.
Certaines aides ne correspondront pas forcément à votre projet : il faut donc se renseigner sur les conditions d’attribution de ces aides afin d’éviter de perdre du temps en constituant inutilement des dossiers de demande (vous pouvez retrouver un panorama de ces aides sur le site du service public).

Notez que ces trois derniers moyens de financement auront un véritable effet levier si vous décidez d’obtenir un prêt bancaire.

Ultime conseil : soyez bien préparés !

 

Pour finir …

Maintenant que vous avez une vue d’ensemble sur tous les moyens de récolte disponible, mettez toutes les chances de votre côté et surtout gardez en tête que quel que soit le mode de financement que vous aurez choisi, les dossiers sont habituellement soumis à une sélection drastique. Une bonne préparation doit donc être de mise.

N’oubliez pas qu’un bon apport financier multipliera vos chances de réussite et vous évitera bien des déboires !

N.B : Cette liste de solutions de financement n’est pas exhaustive, d’autres moyens existent encore tels que le capital-risque, les concours d’entrepreneuriat… nous y reviendrons !

Vous connaissez d’autres moyens de financer votre entreprise ? Vous avez des questions ? vos commentaires sont bien évidemment les bienvenus !

Le financement

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Création d’entreprise : le financement (partie 1)

La création d’entreprise est un parcours parsemé d’étapes auxquelles on ne peut échapper : parmi celles-ci, la très fastidieuse étape de recherche de financement. Autant vous dire que ce n’est certainement pas la plus simple. Comment s’y prendre ? Quelles sont les solutions de financement qui existe ? Comment mettre toutes les chances de votre côté ?

Il est effectivement difficile pour une entreprise en démarrage de trouver des fonds, c’est d’ailleurs l’une des principales raisons qui pousse certains entrepreneurs à mettre la clé sous la porte de manière prématurée. Et pourtant, certaines solutions existent, mais encore faut-il les connaître !

Mais avant même de vous lancer dans une recherche de fonds, il est important de bien évaluer vos besoins. Beaucoup de créateurs d’entreprise sous-estiment leurs besoins, la plupart par peur de l’endettement. Erreur ! Une bonne préparation vous permettra de sécuriser votre démarrage et d’anticiper d’éventuels écarts de trésorerie. Une fois ce diagnostic établi, vous pourrez explorer les différentes pistes de financement possibles.

 

1- L’apport personnel

Cette catégorie englobe toute somme qui n’émane pas d’un prêt, par exemple vos économies, vos indemnités d’un précédent emploi ou encore un héritage.

Mais cette catégorie inclut également ce qu’on appelle communément la “Love Money”, à savoir l’argent qui émane de vos proches (familles, amis). Cet apport non-négligeable venu de vos proches rassurera également le banquier si vous décidez de faire une demande de prêt.

 

2- Crédit bancaire

C’est sûrement le moyen le plus délicat et fastidieux d’obtenir des fonds.

Il faut le dire, les banquiers sont de plus en plus prudents et obtenir un crédit est devenu plus ardu qu’auparavant. Ce qui ne veut pas forcément dire que tout est perdu d’avance.

Sachez néanmoins que, plus l’apport personnel est conséquent, plus la banque acceptera de vous prêter la somme convoitée. Les banquiers sont également de plus en plus nombreux à demander que vous ayez obtenu un prêt d’honneur*, un accélérateur de financement qui fera gage de sérieux.

Autant vous dire qu’il vaut mieux soigner votre dossier, notamment le business plan ! N’hésitez pas à vous faire aider si besoin.

 

3- Le crowdfunding

De quoi s’agit-il ? C’est simplement un concept qui met en relation investisseurs particuliers et créateurs d’entreprise. Cette mise en relation se fait la plupart du temps sur internet. Concernant les plateformes, il vous faudra d’abord distinguer les différents types de financement proposés : dons, prêts, voire levées de fonds.
Autre avantage de ce mode de financement : la prise de risque est moins élevée puisque, généralement, vous n’offrez des contreparties que si vous atteignez vos objectifs.

Aussi, les personnes qui ont investis dans votre entreprise en parleront autour d’elle, ce qui permettra de pousser un peu plus votre projet. Vous gagnerez ainsi en visibilité mais cela sera également une manière de tester votre projet et de voir si celui-ci suscite de l’intérêt.

Ce mode de financement présente tout de même quelques inconvénients : c’est, la plupart du temps, un processus très long et il faut consacrer du temps à “séduire” les internautes, ce qui s’apprente à une véritable campagne marketing. Il faut également prendre en compte le fait que la plateforme de crowdfunding prélèvera vraisemblablement une commission sur le totale des fonds levés.
De plus, celui-ci ne permet généralement pas de récolter des sommes astronomiques.

La deuxième partie des financements possible vous sera présenté dans la seconde partie de notre article la semaine prochaine.

 

*aide à la création d’entreprise octroyé sans demande de garantie mais nous y reviendrons dans notre prochain article. 

 

 

Travailler en freelance

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Travailler en freelance : bonne ou mauvaise idée ?

En France, le nombre de travailleurs indépendants a augmenté de 85% entre 2000 et 2013. Autant dire que le travail indépendant est devenu un réel pilier du marché du travail. Mais travailler en freelance n’est pas un choix à prendre à la légère et il est important d’évaluer toutes les implications avant de se lancer, au risque de voir son projet se solder par un échec.

Dans un contexte où les salariés veulent de plus en plus donner du sens à leur activité, s’épanouir tout en conciliant vie professionnelle et vie privée, être à la fois un entrepreneur et son propre employé en fat rêver plus d’un !

 

De nombreux avantages …

Et pour cause, de nombreux aspects de la vie de freelance sont particulièrement tentants. Vous travaillez à votre propre rythme, vous pouvez gérer vos horaires de manière libre. En somme, un sentiment de liberté difficile à obtenir en étant salarié. Ce qui suugère que vous aurez le loisir de gérer votre vie privée et familiale selon votre convenance. Attention tout de même, un bon freelance doit savoir gérer son agenda afin de ne pas être débordé par spn travail et toutes les autres tâches fastidieuses liés à la gestion d’entreprise.

Aussi, aucun supérieur ni patron ne vous demandera des comptes, ce qui ne doit pas vous empêcher de vous imposer une certaine rigueur et des objectifs à atteindre.

Contrairement aux apparences, travailler en toute indépendance n’est pas chose aisée, cela nécessite certaines qualités. Tout le monde n’est pas fait pour travailler en freelance. Avant de se lancer, il est donc important de mesurer tout ce que cela implique, afin d’éviter certaines déconvenues et de perdre un temps précieux.

 

Posez-vous les bonnes questions

Avez-vous le bon profil ? Travailler en freelance, c’est se lancer dans une aventure quasi entrepreneuriale. Persévérance, prise de risque et motivation doivent donc être de mise.

L’expérience dont vous disposez est-elle suffisamment conséquente pour proposer vos propres services ? Votre projet est-il viable ?

La travail indépendant est parfois synonyme d’instabilité financière, de sentiment de solitude ? Etes-vous prêt à gérer ces aléas ?

Tous ces aspects doivent faire partie de votre réflexion.